On se réveille à Olafvik, une petite ville de pêcheurs dans un camping au pied de falaises et de cascades sublimes. Le soleil est revenu, et magnifie les paysages qu’on trouvait deja exceptionnels hier. Avec en prime un bel arc-en-ciel !
Un objectif aujourd’hui : parcourir une bonne partie de la péninsule nord et essayer de trouver un endroit pour observer les phoques ! Direction Raudislandur une plage connue pour ça, et pour son sable rouge.
Pour cela, il faut parcourir 5h sur une route non bitumée, parsemée de trous et gravillonnée. On y croit !
C’était sans compter sur la première panne – et le dernière j’espère bien – : un bruit aiguë de crissement métallique survient en pleine montée … un Islandais s’arrête pour nous demander si on a un problème. Le bruit suffit à répondre à notre place : il n’est pas très optimiste, soit il y a un caillou coincé entre le frein et son disque, soit ce dernier a surchauffé.
Il s’en va, on en profites pour manger et laisse tout ça refroidir.
On reprend la route après avoir vidé et aspergé le disque d’eau, et tout revient à la normale. On décide de renoncer aux fjords de l’ouest, la route étant trop incertaine. Pendant 1h, seules deux voitures sont passées, donc si on tombe en panne c’est une cata ! Et si une tempête de pluie ou autre survient, il n y a nulle part où aller … en espérant ne pas le regretter, on fait demi tour et on va vers le nord de l’Islande.
Cela nous aura permis d’apercevoir sans les visiter, les Fjords islandais, petits villages peuplant la pointe de la mer qui se fraye un chemin jusqu’à la terre …
On part observer quelque phoques au loin d’une plage interdit d’accès car des centaines d’oiseaux l’ont choisie pour faire leur nid et fabriquer leur œuf. On arrive à bien voir les phoques à travers les jumelles ! On a quand même du sauter au dessus d’une cloture… mais on a fait attention et on ne s’est pas trop éloignés.
Puis direction le rocher d’Hvitserkur qui serait un troll arrêté à temps, et figé, avant qu’il ne dévore la vallée. Au delà du rocher c’est surtout pour nous l’occasion d’observer à nouveau un phoque, dans l’eau qui joue à apparaître et disparaître.
Les paysages se succèdent sans se ressembler, plus on s’enfonce plus les plaines sans aucune modification humaine s’étendent à perte de vue. Les moutons sont de plus en plus nombreux, et n’hésitent pas à traverser les routes, on redouble d’attention, et on en profites pour les prendre en photo.
Libres comme l’air on file on vadrouille, et les heures de routes s’enchaînent sans que l’on s’ennuie, un vrai cinéma à ciel ouvert.
On reprend la route pour s’approcher de la zone où l’on peut observer les baleines et voir les cascades les plus connues d’Islande. Rendez vous au prochain numéro !
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