Reykjavik, partie 1

Samedi 17 juin

C’est le jour où le Kuku et nous devons prendre des chemins différents. Il retourne dans sa maison, pour être remis en service et transporter d’autres personnes à travers ce pays magnifique qu’est l’Islande.
Quant à nous, nous repartons en périple : nous devons en effet retourner à l’aéroport, pour reprendre un bus vers l’appart hôtel que nous avons réserver pour les derniers jours dans la capitale.

Sauf que … le 17 juin est un jour férié en Islande puisque c’est le jour de la fête de l’indépendance du pays par rapport au Danemark. Donc … le centre ville est inaccessible et les bus sont rares. On ne doit surtout pas rater le coche, sinon on devra attendre le prochain bus qui passe deux heures et demie plus tard. Tant mieux, nous sommes à l’aéroport 1h en avance. On mange un bout, on flâne … on se positionne à l’arrêt de bus où quelques bus attendent leurs passagers. Le nôtre n’est pas encore là !

Seulement, quelque chose me turlupine sans savoir quoi… je rôde, je marche, j’inspecte. A 8 minutes du passage du bus j’ai le pressentiment que nous ne sommes pas au bon endroit. J’envoie Kévin demander confirmation à l’intérieur de l’aéroport. Il revient deux minutes plus tard en criant : « C’EST PAS LÀ ! C’EST DERRIÈRE L’AÉROPORT ! » on se met à courir, avec deux valises et deux énormes sacs. Arrivés derrière l’aéroport, plus qu’une minute. Mais pas de bus. Kévin se relance dans une course et arrête deux hôtesses d’Icelandair : implacables, elles lui disent que ce n’est toujours pas ici, mais encore 100 mètres plus loin. On court de nouveau, essoufflés comme pas permis, nous avons eu notre bus.

On a réussi

Trois changements plus tard à cause de la fête et 20 minutes de marche plus tard, nous pensons être venus à bout de nos peines, car nous sommes enfin devant l’hôtel.

Nous pensions mal ! En effet, après la réservation, j’ai reçu un mail indiquant que l’hôtel fonctionne de façon autonome. Ainsi, nous avions tout les codes pour les portes, espaces bagages, laverie, et pour le « Green cabinet » qui contient notre clé sous enveloppe à notre nom.
Commence le pire escape game de toute ma vie. On cherche ce fameux Green cabinet pendant 1 heure dans tout l’hôtel. Rien. On croise des voyageurs qui ne comprennent pas, car eux ont reçu leur numéro de chambre avec un code.

Je perds patience et essaie d’appeler la plate-forme, commence une discussion de sourds avec mon interlocuteur. Je raccroche et je m’énerve, Kévin arrive, rappelle et débloque la situation en deux deux. L’hôtel a en fait changé de façon de fonctionner, et ne nous a pas donné la bonne marche à suivre. Ouf, nous pouvons enfin poser nos valises dans le petit appartement que nous louons ! Grand séjour, salle de bains privée (rare en Islande), une immense baie vitrée qui donne sur le quartier des affaires de Reykjavik.

Toute la pression et le stress redescendent, et on profite de ce qui nous semble être le luxe absolu après 10 jours en van !

On s’est refait une tête ! Et j’ai retrouvé des cheveux doux !

En début de soirée on part visiter la ville de Reykjavik, capitale de l’Islande qui regroupe près de deux tiers de toute la population du pays !
C’est une ville moderne et nordique, les maisons sont colorées, et l’air est frais. Nous trouvons vite la rue principale, et ses multiples boutiques spécialisées. On trouve le premier bar de la soirée : un beergarden musical !


Le deuxième bar est un bar spécialisé dans les Gin. Un régal !

On se lance un défi : le premier qui aperçoit l’église de Reykjavik, connue et atypique, invite l’autre à manger un fish and chips.
Occupée à chercher le meilleur fish and chips de la ville dans mon guide, pour la meilleure expérience possible, le défi me passe sous le nez et Kévin gagne.


On mange alors le meilleur fish and chips de notre VIE ! Un vrai filet de poisson en tempura, et une sauce maison divine.


Restaurés, on continue notre tournée des bars, qui nous entraînera jusqu’au milieu de la nuit, sans que celle ci ne tombe, donnant à la ville une ambiance bien particulière.
On assiste à un concert viking, on sauve une fille d’un mec trop insistant, une californienne qui vient de visiter la ville de Pennautier dans l’Aude ! J’hallucine car c’est vraiment un petit village et il est chez moi, juste à côté de Villemoustaussou. Elle nous remercie mille fois car elle ne savait pas quoi faire avec ce mec relou.
On rencontre encore d’autres personnes très intéressantes, et on s’amuse.


Au sous sol du bar qui donne le concert, une salle de jeux de société. On enchaine un Scrabble diablement compliqué car les lettres islandaises comptent en majorité des consonnes type : S, R, D… et d’autres lettres : æ, ö, ø, ú… on s’en sort et on fini avec deux parties de yams. Il est trois heures, on hésite à aller en boîte, mais on reste sages.

Sages … Jusqu’à ce que Kévin tombe sur une trottinette électrique libre service. Et là,la bonne idée : rouler jusqu’à l’hôtel, alcoolisés, à deux sur une trottinette, tout en roulant sur la route. Pleins d’infractions qui nous font mourir de rire, on reste tout de même prudents et on arrive vite à l’hôtel.
On tombe comme des mouches dans un sommeil profond. Première soirée dans la capitale validée !

Dimanche 18

Évidemment le réveil est un poil compliqué et malgré la journée entamée, on se motive pour une deuxième visite approfondie de la ville. Il pleut et il fait froid, on pense alors à la chaleur qu’il doit faire en France et on se dit qu’on peut profiter de la fraîcheur encore un peu.
On file en trottinette électrique vers le lac du centre ville de Reykjavik.

Beaucoup d’oiseaux et de sculptures ont pris place sur les berges du lac, et les parcs qui l’entourent sont verts et très beaux. C’est une jolie balade.

On passe par l’hôtel de ville qui nous fait étonnamment penser à celui de Montpellier, car il a les pieds dans l’eau, mais surtout car il a la même forme rectangulaire et atypique.


Nous découvrons le vieux Reykjavík, et les nombreux cafés sympas. On s’arrête justement prendre un double expresso, Kévin ne s’est pas assez couvert et avec la trottinette il est en passe de se transformer en glaçon. On se réchauffe dans un café rempli de livres, ces derniers sont rangés par couleur, comme les nôtres à la maison. Décidément, il y a pas mal de signes qui nous font penser à chez nous !

J’ai encore un peu de boulot pour refaire ça à la maison !

On prolonge notre marche jusqu’au vieux port, où des dizaines de restaurants de poissons se suivent, mais la majorité sont fermés. On commence à avoir un peu faim … je propose qu’on aille jusqu’au bout du bout du port pour ensuite revenir par le centre. Quelle bonne intuition, car au bout du bout se trouvent des halles gourmandes à l’image du Marché du lez, on trouve notre bonheur, fish and chips pour moi, burger pour Kévin.

On passe par le quartier des boutiques, on flâne beaucoup, on prend l’air, ça fait du bien. Reykjavik est une belle ville moderne et à l’aura nordique assez discrète en fin de compte… mis à part que certains restaurants servent de la baleine. Alors on les répertorie et on leur mets des mauvaises notes. On songe aussi à alerter des organismes ou à monter une pétition, même si le problème est ancré depuis longtemps car c’est une pratique culinaire « culturelle».
Pour l’instant seulement trois restaurants sont concernés. On espère que ce seront les seuls !

Les photos

Commentaires

2 réponses à “Reykjavik, partie 1”

  1. Sylvie André

    Cc les zamoureux !!!!! Ça m avait manqué !!!! Enfin des vos nouvelles , à part la baleine au menu de certains resto l Islande a vraiment l air d un pays chaleureux et magnifique…. pour le kuku c est un peu tristounet de ne plus le revoir …. je vous souhaite un bon retour en France bisous 😚 😚 😚

  2. Suss Nicole

    C’est vrai qu’ils ont l’air plus amoureux que jamais😍nos deux tourtereaux!!!
    Une aventure de bidochons🤣🤣le temps de trouver le bus et surtout la clé pour entrer et poser vos valises!!! Ča n’aurait pas été drôle sinon, vos nouvelles sont toujours aussi vivifiantes😍et surtout vous vous régaler tjs autant même en ville, avec le côté coloré,festif et culturel!!! La fraîcheur ou la pluie…on vous l’envie presque….car ici les tempėratures atteignent les 34’🥵🥵
    Le retour et l’acclimatation risque d’être un poil compliqué😢🥴
    En attendant bon dernier dodo et bon voyage demain!!!
    Schmoutz😘😘😘

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